Le promoteur: Hoffmann-La Roche
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude IMbrave150 : étude de phase 3 randomisée comparant la tolérance et l’efficacité de l’atézolizumab en association avec du bévacizumab avec celles du sorafénib en monothérapie chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé ou métastatique non préalablement traité. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie, cancer qui se développe à partir des cellules du foie. Il survient dans la grande majorité des cas sur un foie qui est déjà endommagé par une maladie chronique et qui présente une cirrhose. L’atézolizumab agit en empêchant l’inhibition de la réponse immunitaire par les cellules tumorales. Bloquer cette inhibition aide le système immunitaire à attaquer les cellules tumorales afin de ralentir ou d’arrêter la croissance de la tumeur. Le bévacizumab agit quant à lui en inhibant la formation de vaisseaux sanguins, empêchant ainsi la propagation des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer la tolérance et l’efficacité de l’atézolizumab associé au bévacizumab avec celles du sorafénib seul chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé ou métastatique non préalablement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines associé à du bévacizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du sorafénib 2 fois par jour en continu. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du premier groupe seront suivis pendant 10 mois et les patients du deuxième groupe pendant 9 mois après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude CO39722 : étude de phase 3 évaluant l’efficacité et la tolérance du cobimétinib plus atézolizumab versus pembrolizumab, chez des patients atteints d’un mélanome avancé sans mutation du gène BRAFV600 et non préalablement traité. [essai clos aux inclusions] Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir des cellules appelées mélanocytes. Il représente 10 % des cas de cancers de la peau. Il s’agit du cancer de la peau le plus grave, du fait de sa forte tendance à évoluer vers des formes métastatiques. Le gène BRAF, impliqué dans la croissance des cellules, peut présenter des mutations dans certains types de cancers, comme par exemple la mutation BRAF V600 dans le cas du mélanome. Le cobimétinib est un inhibiteur sélectif des facteurs de croissance et de prolifération des cellules tumorales. L’atézolizumab et le pembrolizumab sont des anticorps qui permettent la levée de l’inhibition du système immunitaire exercée par les cellules tumorales et permettent ainsi aux cellules immunitaires d’attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique du cobimétinib associé à l’atézolizumab en comparaison au pembrolizumab seul chez des patients ayant un mélanome avancé sans mutation du gène BRAF V600 et non préalablement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront des comprimés de cobimétinib tous les jours pendant 3 semaines associé à de l’atézolizumab en injection intraveineuse une fois par semaine pendant 2 semaines. Ces traitements seront répétés toutes les 4 semaines jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du pembrolizumab en injection intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude BP39365 : étude de phase 1b randomisée évaluant la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO6874281 en association avec de l’atézolizumab avec ou sans bévacizumab chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales non résécable avancé et/ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Le carcinome à cellules rénales est le type le plus fréquent de cancer du rein. Il peut prendre naissance à partir de cellules de différentes parties du rein et avec le temps il peut s’étendre aux tissus et organes voisins à un stade localement avancé. Le traitement du carcinome à cellules rénales de stade avancé ou métastatique comprend des chimiothérapies ciblées et/ou des immunothérapies associées ou non à une chirurgie. Le RO6874281 est constitué d’un anticorps associé à une forme modifiée d’une protéine impliquée dans la régulation de l’activité de cellules immunitaires. Le RO6874281 cible les cellules cancéreuses qui produisent la protéine alpha FAP, une protéine impliquée dans la régulation de la multiplication des cellules. Il agit en se fixant à la surface des cellules cancéreuses et en stimulant une réponse immunitaire dirigée contre ces cellules. L’atézolizumab est un anticorps ciblant PD-1, une protéine qui peut être produite par certaines cellules cancéreuses. Par l’intermédiaire de PD-1, ces cellules cancéreuses sont capables de réduire l’activité des cellules immunitaires. L’atézolizumab agit en inhibant l’activité de PD-1 et en aidant le système immunitaire à lutter contre les cellules cancéreuses. Le bévacizumab est un anticorps dirigé contre le facteur de croissance et de prolifération des cellules des parois vasculaires. Ce traitement permet de réduire la croissance de la tumeur en limitant le développement de vaisseaux sanguins au sein de cette dernière. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO6874281 en association avec de l’atézolizumab seul ou associé à du bévacizumab chez des patients ayant un carcinome à cellules rénales non résécable avancé et/ou métastatique. L’étude se déroulera en deux parties : Les patients participant à la première partie seront répartis de façon aléatoire dans 2 groupes : Les patients du groupe 1 recevront du RO6874281 une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines par la suite, associé à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 2 recevront du RO6874281 une fois par semaine pendant 4 semaines, puis toutes les 2 semaines par la suite, associé à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines dès le début du traitement et à du bévacizumab toutes les 2 semaines à partir du 15e jour de la première cure. Le traitement est répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Pour la partie 2, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes : Les patients des groupes 1 et 2 recevront un traitement identique à celui de la première partie. Les patients du groupe 3 recevront du RO6874281 toutes les 3 semaines associé à de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 4 recevront du RO6874281 toutes les 3 semaines associé à de l’atézolizumab et à du bévacizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant une période maximale de 24 mois en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis tout au long de l’étude pendant une durée maximale de 60 mois et seront revus pour une visite de suivi 28 jours et 120 jours après la dernière dose d’atézolizumab.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude BP29842 : étude de phase 1a/1b évaluant la sécurité du RO6874281 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées et/ou métastatiques, un cancer du sein HER+ métastatique, récurrent ou localement avancé ou un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé, récurrent ou métastatique. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. Le cancer des voies aérodigestives supérieures (regroupant les fosses nasales, les sinus de la face, le nasopharynx et le larynx pour les voies aériennes et la cavité buccale, les glandes salivaires, l’oropharynx et l’hypopharynx pour les voies digestives) est le 5e cancer le plus fréquent en France et correspond à la présence d’une ou plusieurs tumeurs malignes localisées dans la partie haute des organes respiratoires et/ou digestifs. Ces tumeurs ont pour origine une cellule normale qui a subi une transformation la rendant cancéreuse. Le cétuximab et le RO6874281 sont des anticorps monoclonaux permettant de stimuler le système immunitaire du patient contre la tumeur et le trastuzumab agit en inhibant la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du RO6874281 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées et/ou métastatiques, un cancer du sein HER+ métastatique, récurrent ou localement avancé ou un carcinome épidermoïde des voies aérodigestives supérieures localement avancé, récurrent ou métastatique. L’étude sera divisée en 3 parties selon la pathologie. Pour chaque partie, différentes doses de RO6874281 seront testées. Les patients de la première partie recevront du RO6874281 en monothérapie. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients de la deuxième partie recevront du RO6874281 en association avec du trastuzumab. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients de la troisième partie recevront du RO6874281 en association avec du cétuximab. Le traitement sera répété toutes les semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude MX39795 - CUPISCO : étude de phase 2 randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’une thérapie guidée par profilage génomique, thérapie ciblée ou immunothérapie anticancéreuse, avec celles d’une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer primitif inconnu traité par 3 cures de doublet de chimiothérapie d’induction à base de platine. Les cellules du corps subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Dans certains cas, les cellules modifiées engendrent un cancer ou une tumeur. L’emplacement où les cellules subissent leur premier changement et où le cancer apparaît, est appelé le siège primitif. Il arrive parfois que les cellules cancéreuses se propagent à d’autres parties du corps. Cette propagation porte le nom de métastase. Le cancer primitif inconnu est un cancer qui s’est déjà propagé lorsqu’il est détecté. Il désigne des cancers pour lesquels la zone de naissance ne peut être déterminée même après que tous les examens appropriés ont été menés. Pour traiter ces différents types de cancer primitif inconnu il est prescrit habituellement une association d’au moins 2 agents chimiothérapeutiques. La plupart des associations médicamenteuses comprennent au moins un médicament à base de platine, du cisplatine ou du carboplatine, et un taxane, du paclitaxel. La thérapie ciblée regroupe les substances qui ont une action ciblée en inhibant le développement ou la multiplication des cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifiques consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’une thérapie ciblée ou d’une immunothérapie anticancéreuse guidée par profilage génomique avec celles d’une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer primitif inconnu traité par 3 cures de doublet de chimiothérapie d’induction à base de platine. L’étude comprendra 2 étapes : 1- Lors de la 1ère étape, les patients recevront un doublet de chimiothérapie d’induction à base de platine, laissée aux choix de l’investigateur : * soit du carboplatine et du paclitaxel toutes les 3 semaines, * soit du cisplatine toutes les 3 semaines associé à de la gemcitabine une fois par semaine pendant 2 semaines. * soit du carboplatine toutes les 3 semaines associé à de la gemcitabine une fois par semaine pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. 2 - Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de leur réponse à la chimiothérapie de la 1ère étape : Les patients du 1er groupe ayant une réponse complète, partielle ou une maladie stable seront répartis aléatoirement en 2 sous-groupes : - Les patients du 1er sous-groupe recevront une thérapie guidée par profilage moléculaire après évaluation moléculaire de la tumeur. Les patients recevront selon leur profil génomique et aux choix de l’investigateur : * une thérapie ciblée par alectinib ou par olaparib 2 fois par jour, * du vismodégib ou de l’ipatasertib 1 fois par jour, * de l’erlotinib 1 fois par jour associé à du bévacizumab toutes les 3 semaines * du vémurafénib 2 fois par jour associé à du cobimétinib 1 fois par jour * une thérapie ciblée par trastuzumab toutes les 3 semaines associé à un doublet de chimiothérapie à base de platine pendant 3 cures et du pertuzumab à dose initiale forte puis à dose faible toutes les 3 semaines, * une immunothérapie par atézolizumab toutes les 3 semaines seule * de l’atézolizumab associé un doublet de chimiothérapie à base de platine pendant 3 cures. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. - Les patients du 2ème sous-groupe recevront le même traitement que lors de la 1ère étape. Ce traitement sera répété jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe ayant une progression de la maladie, recevront un traitement adapté comme celui du 1er sous-groupe de la 2ème étape. Ce traitement sera répété jusqu’à la progression ou la survenue d’une intolérance au traitement. Les patients seront revus au 30e jour après la fin du traitement de l’étude. Les patients seront suivis jusqu’à 18 mois après l’entrée du dernier patient dans l’étude en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement.

Essai ouvert aux inclusions